Les trois animateurs-journalistes multiplient les présentations sur le service public.
Ses détracteurs la surnomment « Léa Sale mémé », ce qui n’est pas gentil et rappelle aux plus anciens le « Mémé morte hier », dont on avait affublé l’aimable Aimée Mortimer (1901-1978), productrice de« L’École des vedettes » (1956-1963), où Line Renaud fut la marraine de Johnny Hallyday pour sa première télé. Bonne pioche pour les deux.
Bonne pioche aussi pour Léa Salamé qui, ayant décroché le journal télévisé de France 2, y garde son émission « Quelle époque ! ». C’est une des triomphatrices du mercato 2025, tout comme Nagui (« Intervilles » + « N’oubliez pas les paroles » + « Taratata », sans oublier une quotidienne sur France Inter), Faustine Bollaert (« Ça commence aujourd’hui » + « Les Enfants de la télé » et une émission sur RTL) ou Patrick Cohen (« C à vous » + « Rembob’INA » et une chronique sur France Inter). On pourrait citer d’autres de ces amateurs de cadence infernale, mais la place nous est comptée.
Pourquoi ces cumuls ? Déficitaire, la télévision publique obligerait-elle ses enfants à cachetonner, comme des artistes courant de cabaret en cabaret ? La raison est plutôt au manque de flair et d’audace du directeur des antennes et des programmes, Stéphane Sitbon-Gomez, si vieux pour son âge. Incapable de faire émerger de nouveaux talents, il préfère se replier sur les compétences déjà reconnues. Et voilà aussi pourquoi France Télé roupille.