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15 avril 2025 à 7h00

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Avec les outrances du locataire de la Maison-Blanche, le Vieux Continent, que nous aimions critiquer à la mesure des déceptions qu’il suscitait, apparaît presque comme l’ultime refuge de l’Etat de droit, du respect des normes internationales, de la décence

La formule est de la sociologue Dominique Méda, dans « le Monde » : « L’Union européenne apparaît soudainement comme une présence familière, rassurante, protectrice. » C’est l’un des grands paradoxes, et peut-être la seule nouvelle de cette époque troublée qui donne un peu d’espoir : dans un monde gagné par les « prédateurs », pour reprendre le mot de Giuliano da Empoli dans son dernier livre, l’Europe est presque l’ultime refuge de l’Etat de droit, du respect des normes internationales, de la décence. Malgré tous ses défauts, l’Union européenne (UE) se retrouve, par comparaison, parée des qualités qui disparaissent ailleurs. Comment les préserver et, surtout, comment en faire un modèle susceptible d’empêcher le retour aux rapports de force des temps impériaux, à la brutalité vers laquelle nous nous dirigeons à grands pas ?

C’est évidemment le spectacle fascinant, désolant, effrayant de la présidence Trump qui, soudain, donne ces couleurs chatoyantes à une Europe que nous aimions critiquer à la mesure des déceptions qu’elle suscitait. La détestation du 47e président des Etats-Unis pour la construction européenne est un fait dont nous avons eu du mal à prendre la mesure, mais qui a suscité une salutaire prise de conscience. Avec ses limites : il n’y a pas d’unanimit…

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