Le Premier ministre François Bayrou était présent ce 19 juillet 2025 au départ de la 14e étape du Tour de France à Pau, ville dont il est toujours le maire.

ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Le Premier ministre François Bayrou était présent ce 19 juillet 2025 au départ de la 14e étape du Tour de France à Pau, ville dont il est toujours le maire.

POLITIQUE – Présent au départ de la 14e étape du Tour de France dans sa ville de Pau ce samedi 19 juillet, le Premier ministre François Bayrou n’a pas pu échapper aux questions sur son projet de budget pour 2026, pour lequel les oppositions le menacent de censure.

« J’ai une règle, je ne mélange pas le Tour de France et la politique nationale », a d’abord déclaré celui qui est resté maire de Pau malgré son arrivée à la tête du gouvernement. Mais face aux questions des journalistes, François Bayrou s’est quand même lancé dans une métaphore cycliste, quelques minutes avant l’ascension du Tourmalet par les coureurs du Tour.

Le débat budgétaire à venir, « ce n’est pas tout à fait le Tour de France », mais plutôt « l’Himalaya », a-t-il plaisanté. Une comparaison qu’il emploie régulièrement depuis son entrée à Matignon en décembre dernier.

« Deux mois » pour « préciser, affiner, répondre »

Le Premier ministre s’est donné « deux mois » pour mettre un point final à son plan de rigueur budgétaire présenté cette semaine, affirmant que l’accroissement de la dette et du déficit de la France un « danger mortel » pour le pays. « Il y aura probablement toutes sortes de prises de parole pour préciser, affiner, répondre » à son projet de loi de finances, a-t-il déclaré sur BFMTV.

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François Bayrou avait convenu mardi en présentant son plan qu’il pourrait « discuter » avec les groupes parlementaires mais sans « reculer » sur les objectifs fixés de réduction du déficit, alors que son plan prévoit près de 44 milliards d’économies en 2026.

Parmi les principales mesures, on retrouve notamment la suppression de deux jours fériés, le gel des prestations sociales et des retraites, ou encore le gel des dépenses de l’État sur l’année 2026, hors charge de la dette et hors domaine de la défense.