Loin de la foule composée de quelque 1 000 personnes venues rendre un dernier hommage à Thierry Ardisson lors de ses obsèques, jeudi 17 juillet, en l’église Saint-Roch, à Paris, c’est dans la plus stricte intimité que l’animateur de 76 ans a été inhumé deux jours plus tard, ce samedi 19 juillet, dans le cimetière de Ménerbes, où il possède une demeure.
Des fleurs blanches pour l’Homme en noir
La veille, dès vendredi, les fleurs blanches et noires, envoyées de la part d’amis, de Paris Première, de la Sacem ou encore du président de la République et de sa femme, Brigitte Macron, étaient disposées autour du caveau familial.
L’Élysée avait notamment envoyé des fleurs. / Photo La Provence
Dans le village, certains savaient que le producteur et animateur star y possédait une maison. « On l’a vu passer devant la boutique il y a un mois à peine, lâchent de concert deux commerçants. Mais on ne savait pas qu’il allait être enterré ici. »
Un cimetière sous haute surveillance
En fin de matinée ce samedi, des hommes d’une société de pompes funèbres viennent fermer les grilles du cimetière. À l’extérieur des murs d’enceinte, des agents d’une entreprise de sécurité privée sont déployés.
Ils sont sous la responsabilité de l’ancien garde du corps de Johnny Hallyday. Quadrillant la zone, une dizaine de gendarmes sont également en faction. À l’intérieur, deux tentes noires sont montées autour de la sépulture.
Audrey Crespo-Mara, l’épouse de Thierry Ardisson, et Sekou Mara, le fils de celle-ci. / Photo La Provence
14h07 : le cercueil noir est sorti du corbillard, sous le regard d’Audrey Crespo-Mara, son épouse, et Sekou Mara, le fils de celle-ci. À ce même moment, le vent se lève et un coup de tonnerre vient déchirer le chant des cigales.