Tram nord, site Heppner, prix du stationnement… En première ligne contre plusieurs projets de la municipalité écologiste, les collectifs se sont multipliés au cours du mandat. Pour les différentes forces d’opposition, ces derniers constituent un potentiel vivier électoral.
Roni Gocer
Publié le 19 juillet 2025 ·
Imprimé le 20 juillet 2025 à 06h11 ·
4 minutes
Cinq minutes sur l’avenue des Vosges et déjà une cinquantaine de véhicules passent. Cette large rue cossue devait se doter d’un tram et se débarrasser de ses voitures, acquérir quelques arbres, une piste cyclable, une promenade… Cinq minutes suffisent à voir que rien n’a bougé. Pour faire échec au projet d’aménagement du « tram nord », la mobilisation d’une partie des habitants aura été cruciale.
Dans les cafés du quartier, les rendez-vous se sont enchaînés alors que toutes les réunions publiques étaient prises d’assaut. Au terme d’une mobilisation sans équivalent dans le quartier, la commission d’enquête publique finira par rendre un avis défavorable au projet en s’appuyant en partie sur les contributions reçues.
En réaction aux projets de la municipalité menée par Jeanne Barseghian (Les Écologistes), d’autres collectifs se sont organisés tout au long de son mandat. Cultivant des liens parfois très étroits avec les différents élus d’opposition, ces collectifs ont été souvent cruciaux pour ces derniers. Alors que les prochaines élections municipales approchent, une question se posera : leur engagement citoyen contre les projets municipaux peut-il se muer en engagement politique ?
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