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Un cercueil et un homme qui danse. Le 3 mars 2023, l’image émeut la France aux larmes: lors des obsèques d’Agnès Lassalle, cette professeure d’espagnol poignardée par un élève, son compagnon Stéphane Voirin se met à danser, seul, sur le parvis de l’église – costume noir, étreinte ouverte comme pour faire valser une ombre. «Il tourne, il tourne et il danse/Sur les pavés du parvis/Dans ses bras il tient l’absence/Son bel amour qu’on a ravi.»

Ces mots de l’auteur Paul Ecole, c’est Julien Clerc qui les chante deux ans plus tard dans Les Parvis. Un hommage à cet instant absurde et magnifique, qui compte parmi les morceaux les plus marquants d’Une vie, son 28e album sorti à l’aube de l’été. Un disque qui encapsule parfaitement l’univers du chanteur: lettres d’amour (passionnel ou fraternel), chroniques espiègles, voyages intimes et délicats à l’image de Saint-Nazaire, chanson dédiée à Gérard Leclerc, son demi-frère décédé dans un accident d’avion en août 2023. Et puis ce timbre, légèrement nasal et vibrant, qui était déjà le sien en 1968 lorsqu’il chantait La Cavalerie pour la première fois à la télévision, air soucieux et polo de garçon sage.