Le conseiller de Red Bull confirme que
Max Verstappen a été consulté avant le départ de Christian Horner.
Il reste serein face aux rumeurs envoyant le pilote chez
Mercedes.

Le départ soudain de Christian
Horner de la direction de Red Bull Racing a provoqué une onde de
choc dans le paddock de la Formule 1. Aujourd’hui, Helmut Marko a
levé le voile sur un élément capital : Max Verstappen n’a pas été
tenu à l’écart des discussions. Bien au contraire, le quadruple
champion du monde a été consulté en amont du limogeage.

« Oui, Max était au courant
de ce qui allait arriver. Il faisait partie des personnes mises
dans la confidence » a déclaré Marko, confirmant les rumeurs
qui circulaient depuis plusieurs jours. Toutefois, le conseiller de
Red Bull a refusé de dévoiler l’opinion de son pilote sur le sujet,
préférant maintenir un certain flou.

Des rumeurs persistantes
autour de Mercedes

En parallèle de cette affaire
interne, les spéculations autour d’un éventuel départ de Verstappen
vers Mercedes se poursuivent. Des bruits de paddock évoquaient même

une rencontre discrète entre le Néerlandais et Toto Wolff en
Sardaigne.

Face à ces rumeurs, Marko
s’est voulu serein : « Max est libre de parler avec qui il veut.
Cela ne me pose aucun problème. » L’Autrichien rappelle
toutefois un point essentiel : le contrat de Verstappen court
jusqu’en 2028 : « Nous avons un engagement valable et nous
partons du principe qu’il reste chez nous » souligne-t-il.

Une façon de dire, à demi-mot,
que toute tentative de débauchage entraînerait une compensation
financière colossale.

L’optimisme renaît pour la
fin de saison

Si les dernières semaines ont
été agitées chez Red Bull, Marko garde espoir quant à la suite du
championnat. Le conseiller affirme que des évolutions techniques
importantes arrivent sur la RB21, notamment pour les Grands Prix de
Spa et de Budapest.

« Il reste encore 332
points à distribuer. C’est loin d’être terminé. Les nouveautés
prévues pourraient faire une vraie différence » explique-t-il.
Toutefois, les formats Sprint, avec des essais libres réduits,
imposent une exigence maximale dès le vendredi. « Il faudra
éviter les erreurs dès les premiers tours de roue. Nous ne pouvons
plus nous permettre un vendredi raté » prévient Marko.