Première tireuse tricolore lors de la séance de tirs au but perdue face à l’Allemagne, en quart de finale de l’Euro 2025 samedi à Bâle, la milieu de terrain Amel Majri a échoué après une improbable course d’élan. Il n’en fallait pas davantage pour enflammer les réseaux sociaux.

Les Bleues au tapis. L’équipe de France ne disputera pas les demi-finales de l’Euro 2025 en Suisse. Les joueuses tricolores ont été éliminées par leur bête noire, l’Allemagne à l’issue d’une cruelle séance de tirs au but (1-1, 5 tab à 6). Amel Majri et Alice Sombath sont les deux Tricolores à avoir échoué dans cet exercice.

S’il n’y a pas grand-chose à dire sur le penalty de la jeune défenseuse centrale, la milieu de terrain de 32 ans, première tireuse française, s’est illustrée avec une course d’élan un peu particulière.

Excentrée sur le côté droit, la gauchère a d’abord semblé imiter la trajectoire d’un rugbyman au moment de tirer une pénalité avant de piétiner face au ballon juste avant de tirer. Son tir a été facilement repoussé par la gardienne allemande Ann-Katrin Berger.

« Manette mal calibrée, le joystick est resté planté à droite… »

L’équipe de France était mal engagée avec cette tentative de la Lyonnaise, immédiatement moquée sur les réseaux sociaux. « C’est du foot ou du saut en hauteur », s’interroge un internaute. « Manette mal calibrée, le joystick est resté planté à droite, c’est la seule explication que je vois », s’amuse un supporter tandis que les détournements se multiplient la toile. Et puis il y a ceux qui enragent vraiment : « C’est une honte », s’emporte un fan qui a visiblement beaucoup de mal à digérer la défaite contre l’Allemagne.

Au-delà de la malheureuse tentative de Majri, Laure Lepailleur, consultante pour RMC Sport, a elle déploré la prestation d’ensemble des Bleues. « Pourquoi je dis que c’est scandaleux? Parce que le scénario du match était favorable à l’équipe de France », a lancé celle qui a porté à 38 reprises le maillot des Bleues. « Au départ, il y avait deux équipes qui s’observaient et puis il y a ce fait de jeu qui te permet d’obtenir d’avoir un pénalty et une exclusion de l’autre côté. » « Tu mènes 1-0 et tu vas jouer 75 minutes à 11 contre 10. Derrière, il y a cette fébrilité qui s’installe du côté de l’équipe de France », a jugé Lepailleur, également « surprise » par « la pauvreté technique » de ce match.