Paris Jackson s’interroge sur la gestion du patrimoine de son père. La fille de Michael Jackson, âgée de 27 ans, a déposé une requête le 24 juin dernier contestant les « bonus premium » accordés à des cabinets d’avocats en 2018 pour du « temps de travail juridique non enregistré ».

Elle s’est dite « préoccupée » par cette pratique consistant à verser des « gratifications somptueuses » à des « conseils déjà bien rémunérés » sans détailler précisément les prestations effectuées.

Les exécuteurs testamentaires avaient demandé l’approbation pour 625.000 dollars de paiements à trois cabinets d’avocats lors de la vente de la part EMI des droits de Michael Jackson à Sony en 2018. Dans les documents judiciaires obtenus par People, Paris Jackson dénonce des sommes qu’elle estime correspondre à du temps de travail non effectué, pointant du doigt l’opacité des factures.

La défense du patrimoine

Le gestionnaire de patrimoine de Michael Jackson a répondu à sa requête devant le tribunal le 15 juillet dernier. Il a affirmé que les avocats avaient été rémunérés en fonction de leur « expérience, compétences de négociation, relations et connaissance des secteurs du divertissement et de l’édition musicale internationale ». Les intéressés soulignent que ces avocats « ont été déterminants pour aider les exécuteurs à obtenir des résultats sans précédent dans la vente de ce patrimoine, notamment le retour de plus de 287 millions de dollars sur les droits EMI ».

Le patrimoine précise qu’il n’est « pas inhabituel et en fait assez courant, dans le secteur du divertissement/musique, que des avocats avec ce niveau de compétences reçoivent une rémunération bonus en plus de leur tarif horaire ».

A sa mort en 2009, Michael Jackson avait laissé des comptes en piteux état, avec une dette personnelle estimée à l’époque à plus de 500 millions de dollars. En 2025, le patrimoine laissé par l’artiste n’est plus du tout dans le rouge et est évalué à 2 milliards de dollars comme le notait récemment People.