ANALYSE – Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a proposé la reprise de négociations avec la Russie, qui a intensifié ses bombardements durant les semaines précédentes.

Donald Trump a donné 50 jours à Vladimir Poutine. Pour les Ukrainiens, c’est trop peu pour renverser un rapport de force qui leur est structurellement et tendanciellement défavorable, trois ans et demi après le début de la guerre. Même leurs coups de maître militaires, comme l’opération Spiderweb, n’infléchissent pas la détermination russe. Seul le président américain pourrait essayer de forcer le président russe à s’asseoir à la table des négociations en agitant la menace de sanctions économiques massives, en imposant des droits de douane de 100 %. En touchant aussi les alliés de Moscou, il pourrait accroître suffisamment la pression. Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a relayé le message en conseillant à la Chine, l’Inde ou le Brésil « de passer un coup de téléphone » à Moscou pour ne pas être touchés eux-mêmes par les sanctions. Mais cela suffira-t-il ? La guerre ne dure que par la volonté aveugle de l’autocrate russe.

« Vladimir Poutine joue un rôle déterminant dans…

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Le Figaro

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