Des remplaçantes impactantes

La profondeur de banc de l’équipe de France avait impressionné toute l’Europe. Mais face à l’Allemagne, les entrées de Sandy Baltimore, Clara Mateo et Melvine Malard n’ont eu aucun effet. La première a perdu 17 ballons (8e pire performance du match) en rentrant à la 67e et n’a passé qu’un dribble sur quatre tentés.

La seconde, entrée en jeu à la 77e et prise dans l’entonnoir allemand, n’aura fait que quatre passes… pour deux réussies. Le sélectionneur Laurent Bonadei, lui, a complètement manqué d’inspiration pour faire sauter le verrou ou rendre ses joueuses dangereuses.

De meilleures offensives

Les Françaises se sont retrouvées dans une position idéale très tôt dans ce quart de finale, samedi soir à Bâle, avec l’expulsion de Hendrich à la 13e minute. Elles ont ainsi pu pleinement développer leur jeu de possession, contre une défense certes bien repliée. Sauf qu’elles n’ont quasiment pas créé d’occasions franches.

Les ailières étaient souvent prises par deux joueuses et l’axe trop rarement cherché, même si les quelques mouvements collectifs en une touche de balle qui ont pu s’y dérouler ont apporté du danger.

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Un vrai travail sur les tirs au but

C’est l’éternel débat : faut-il travailler ou non les tirs au but ? La gourde de la gardienne de l’Allemagne, Ann-Katrin Berger, sur laquelle étaient scotchées les statistiques des derniers tirs des Françaises, laisse sous-entendre que cet exercice particulier n’est pas qu’une « loterie », comme a pu le dire Laurent Bonadei.

D’autant que la portière allemande est parvenue à sortir ceux d’Amel Majri et d’Alice Sombath. Le sélectionneur l’avait concédé avant la rencontre, il a « préféré ne pas trop prendre la tête avec cela aux joueuses » Depuis 2009, l’équipe de France a disputé six séances de tirs au but dans les compétitions officielles : elle en a perdu cinq.

Un peu de chance

Les Bleues n’ont pas fait ce qu’il fallait pour passer. Et en même temps, cela ne se joue pas à grand-chose. Deux buts ont été refusés, le deuxième pour un hors-jeu de Lakrar. La France est aussi tombée sur une Berger en feu dans la cage adverse, dont l’arrêt à la 103e , un sauvetage en extension vers l’arrière sur une drôle de tête en retrait d’une coéquipière, prouve son match de dingue.

Une culture de la gagne

Laurent Bonadei a répété qu’il voulait « cultiver la culture de la gagne » chez les Bleues. Mais il a encore plus souvent répété que tant que les Bleues n’avaient pas remporté de trophée, elles ne seraient pas favorites de la compétition. Excès de prudence ? Fausse modestie ? En se cachant derrière ce statut de challenger , difficile de se mettre dans un état d’esprit qui vous donne envie de tout balayer sur votre passage. C’est pourtant ce qui a manqué aux Bleues samedi.