Jet privé, Rolls-Royce de toutes les couleurs, ensembles Louis Vuitton… L’influenceur nigérian aux 1.926.400 victimes comptait sur l’empathie de ses cibles pour leur soutirer de l’argent et acquérir les biens les plus fous.
Outre-Atlantique, son nom fait référence à un petit beignet frit, qui accompagne généralement les fruits de mer. Au Nigeria, pays anglophone, on le traduit plutôt par « silence, le chiot » – une injonction qui résonne encore comme une provocation aux oreilles de ses nombreuses victimes. Le « brouteur » Hushpuppi est aussi ambivalent que son pseudonyme : détesté pour les nombreux torts qu’il a causés à près de 2 millions de victimes, il est également adulé en tant que self-made-man par une partie de la jeunesse africaine, en raison de ses casses retentissants, inhabituels pour le commun des brouteurs. Pour certains observateurs, il incarne la revanche d’un peuple sur son colonisateur ; pour d’autres, il n’est qu’un criminel de plus, qui prétexte une enfance difficile pour justifier ses activités illicites.
Avant d’être classé parmi les pires cybercriminels de la planète, le Nigérian Hushpuppi, de son vrai nom Ramon Olorunwa Abbas, était un influenceur internationalement reconnu…
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