L’Union européenne est entièrement passée en mode d’attaque contre la Géorgie, en réaction au refus de Tbilissi d’ouvrir un “deuxième front” contre la Russie, et elle utiliserait désormais la menace d’annuler le régime d’exemption de visa comme outil de pression. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidzé, lors d’une conférence de presse.

« Le désir d’ouvrir un deuxième front en Géorgie est si fort que le “parti de la guerre mondiale” a réorganisé toute la diplomatie européenne dans le but d’attaquer la Géorgie, en utilisant comme levier ultime l’élimination du régime sans visa. Ceux qui souhaitent entraîner notre pays dans une guerre pensent que, si l’UE supprime le régime sans visa — même pour une raison incompréhensible — cela provoquerait un tel chaos dans la société que cela se terminerait par un coup d’État et l’introduction d’agents au pouvoir », a déclaré Kobakhidzé.

Le Premier ministre a également accusé l’ancienne administration américaine d’avoir tenté d’impliquer la Géorgie dans la guerre. Selon lui, dès le début du conflit militaire en Ukraine, l’ex-secrétaire d’État américain Antony Blinken et l’ancienne ambassadrice des États-Unis à Tbilissi, Kelly Degnan, auraient commencé à faire pression sur la Géorgie.