Vous aimez les séries courtes et intenses
? Alors, on a trouvé ce dont vous aviez besoin avec cette fiction
française.

Les sagas de l’été, autrefois incontournables sur les
chaînes françaises, faisaient vibrer les téléspectateurs avec leurs
intrigues pleines de secrets de famille, de drames amoureux et de
mystères en tout genre. Ces
mini-séries
tenaient en haleine des millions de personnes
chaque semaine. Depuis, ce genre télévisuel s’est fait plus rare,
supplanté par les productions internationales.

Mais en 2025, Netflix signe un retour fracassant de
ce format avec Soleil noir, une création
française en six épisodes qui risque de vous hanter longtemps après
le générique final. Réalisée par Nils Antoine-Sambuc, déjà à
l’origine de projets marquants comme En Thérapie et La
Maison, Soleil noir nous plonge dans les collines parfumées de
Grasse.

Soleil noir : la nouvelle saga de l’été selon
Netflix

L’histoire suit Alba, interprétée par la talentueuse
Ava Baya, une jeune mère qui tente de fuir un passé douloureux avec
son fils. Cherchant un nouveau départ, elle se retrouve employée
dans un prestigieux domaine floricole appartenant à la famille
Lasserre. Mais le patriarche, Arnaud Lasserre, meurt brutalement
dans des circonstances suspectes, et Alba devient la principale
accusée.

Contre toute attente, elle découvre que le défunt lui
a légué une partie du domaine, provoquant la colère et la
jalousie de ses héritiers. Lucie et Mathieu, les
enfants Lasserre, ainsi que Béatrice, la veuve au caractère bien
trempé, voient cette étrangère comme une menace. Alba, elle, tente
de prouver son innocence tout en découvrant des liens cachés entre
sa propre histoire et celle de cette dynastie floricole.

Un casting cinq étoiles

Côté interprétation, Netflix frappe fort. Aux côtés
d’Ava Baya, la présence de Guillaume Gouix (Les
Revenants), Louise Coldefy (Family Business),
Thibault de Montalembert (Dix pour cent) ou encore
Claire Romain donne de l’épaisseur à cette fresque
familiale. Mais c’est Isabelle Adjani, dans la
peau d’une matriarche à la fois mystérieuse et extravagante, qui
vole littéralement la vedette. Entre rires et frissons, elle
insuffle une intensité rare à cette mini-série. En reprenant les
codes des sagas de l’été — paysages envoûtants, secrets enfouis et
musique dramatique, Soleil noir réussit à séduire un
public intergénérationnel.

L’intrigue, truffée de rebondissements et de
flashbacks, est conçue pour maintenir le suspense jusqu’au dernier
épisode. Avec seulement six épisodes, la série se dévore en un
week-end, mais elle laisse un goût de trop peu tant son univers est
immersif. Soleil noir prouve que
les sagas à la française
ont encore de beaux jours devant
elles… surtout lorsqu’elles sont réinventées avec autant de
soin.