Par

Rédaction Normandie

Publié le

21 juil. 2025 à 8h07

Jusqu’en 2008, l’entreprise Étanel était installée sur un terrain de 6 250 m², à Roncherolles-sur-le-Vivier, près de Rouen. Après un portage par l’Établissement public foncier de Normandie (EPFN), la commune est devenue propriétaire de la friche, en 2013. Reste maintenant à savoir quoi en faire. Un projet commence à émerger…

La commune veut un projet original

« Dans le mandat précédent (2014-2020), nous avions réfléchi à ce que nous pouvions en faire. Cela a mis du temps, nous voulions un projet original à l’aune de notre écoquartier, alors qu’on nous proposait des lotissements classiques. Mais, nous ne cherchons pas à avoir trop d’habitations », explique la maire Sylvaine Santo, qui souhaite avec son équipe municipale, conserver l’esprit village de Roncherolles-sur-le-Vivier.

Dès les municipales 2020 passées, une commission friche Bimare a ainsi été créée, avec des habitants et des élus, pour réfléchir sur ce sujet. Entre-temps, la friche a été déconstruite et désamiantée.

Quelques signes de pollution

« Elle présente quelques signes de pollution. Nous devons refaire une autre étude, d’un coût de 7 000 euros, fin 2025, pour lancer un devis et savoir de quoi on parle au niveau des finances. Nous ne sommes pas obligés de livrer le terrain dépollué. Ce sera un choix des élus au moment de la vente », poursuit la maire.

La commission a, en effet beaucoup d’idées, allant de la résidence seniors, à la maison de santé en passant par un coworking en plus de quelques logements. « C’est après plusieurs visites, notamment dans les quartiers de la Grand-Mare et Grieu, à Rouen, à l’Îlot Effel à Malaunay, et ensuite la rencontre avec Hélène Devaux d’Habitat Participatif de Normandie, que nous nous sommes engagés dans cette solution », explique Sylvaine Santo.

En septembre 2024, une journée portes ouvertes a été organisée, et des ateliers ont été lancés. « Un petit groupe de sept foyers s’est constitué. À partir de ce moment, le terrain a été intégré dans une OAP (Orientation d’aménagement et de programmation) d’une surface de deux hectares, qui comprend aussi des terrains privés, et auprès de l’Assistance à maîtrise d’ouvrage de la part de la Métropole Rouen Normandie », indique l’élue.

Le 8 juillet, le conseil municipal a mis au vote une délibération sur un schéma d’aménagement pour avoir un point de départ, figeant ce que la commune souhaite faire de la friche.

Une réflexion sur un style de vie

Ce n’est pas tout, toutefois, d’avoir des éléments sur le papier. Pour faire naître un habitat participatif, il faut des habitants engagés « où il y a plus de choses à discuter qu’une construction clé en main. C’est une réflexion sur un style de vie », insiste l’adjointe Monique Pillut-Boissière. Une réunion publique et des ateliers ont permis de concrétiser une forme « avec des maisons individuelles en bande en R + 1 + C maximum, un petit jardin privatif, une salle collective et un potager partagé. Mais, rien n’est arrêté, car il faut étoffer le noyau du groupe actuel ».

Compte tenu du nombre de logements demandé sur l’OAP, il faut compter entre 12 à 15 foyers. « C’est pourquoi, nous avons aussi sollicité les trois bailleurs sociaux présents sur la commune, afin d’apporter une solution de location-accession à l’image de l’écoquartier. Pour le moment, deux ont répondu. Nous allons donc continuer notre communication pour attirer d’autres personnes », annonce Sylvaine Santo.

Et si vous saisissiez « l’opportunité de choisir vos futurs voisins » ?

Si vous voulez saisir « l’opportunité de choisir vos futurs voisins », comme a décrit la conseillère municipale Christine Le Naour, une journée portes ouvertes et l’atelier n°3 sont programmés le 27 septembre : « ceux qui seraient intéressés peuvent nous contacter ».

Informations : [email protected] – 02 35 59 09 59Suivez l’actualité de Rouen sur notre chaîne WhatsApp et sur notre compte TikTok

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.