Si vous êtes allés vous promener en bord de mer ce lundi 14 juillet, vos yeux se sont très probablement posés sur cet immense bateau de croisière qui voguait non loin de nos côtes.
Ce navire, le Celebrity Equinox, faisait une escale du côté de Villefranche-sur-Mer, avant de reprendre sa route vers Marseille, où il est ce mardi matin.
Véritable « monstre des mers », il peut embarquer 2.850 passagers, compte un millier de personnels d’équipage, 1.426 cabines, et mesure près de 315m de long.
Côté activité, il offre une dizaine de restaurants, la possibilité de faire du « glamping », des piscines, diverses activités, etc…
Battant pavillon maltais, il partage son temps entre les croisières en Méditerranée l’été et les Caraïbes en hiver.
Actuellement, le navire fait des croisières en Méditerranée, entre Palma, Marseille, Villefranche, ou encore La Spezia.
Et si vous vous étonniez de croiser un si grand navire du côté de chez nous, le tribunal administratif de Nice, saisi par le préfet des Alpes-Maritimes, a suspendu dimanche 13 juillet, un arrêté de Christian Estrosi qui cherchait à limiter les escales de paquebots géants près de Nice, estimant que cela n’était pas de sa compétence.
Le maire de Nice, qui avait agi en tant que président de la métropole Nice Côte d’Azur, n’est « pas compétent pour édicter de telles mesures » et seul le préfet des Alpes-Maritimes peut « dans le cadre de ses pouvoirs de police du plan d’eau, organiser les entrées, les sorties et les mouvements des navires », a expliqué le tribunal administratif dans un communiqué.
Après avoir annoncé fin janvier une interdiction des plus gros navires de croisière dans la baie de Villefranche-sur-Mer, voisine de Nice, M. Estrosi y avait renoncé fin février.
Mais, mercredi 9 juillet, il avait pris un nouvel arrêté limitant le nombre de navires de plus de 2.500 passagers à 65 par an à Villefranche-sur-Mer et interdisant les escales de bateaux de plus de 450 passagers dans le port de Nice, qui n’accueille déjà que les bateaux les plus petits, souvent les plus luxueux.
Il avait justifié cet arrêté en évoquant « l’urgence climatique, la protection de la biodiversité marine, la promotion d’un tourisme raisonné et la protection du patrimoine ».