Publié le
21 juil. 2025 à 10h58
; mis à jour le 21 juil. 2025 à 11h01
Après un premier cas de dengue autochtone signalé le 4 juillet, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a reçu le 15 juillet le signalement d’un 2ᵉ cas autochtone, toujours à Saint-Chamond (Loire), près de Saint-Etienne. Ce que l’on sait.
« Pas possible d’établir le lien »
Le 15 juillet 2025, l’ARS a reçu le signalement concernant un deuxième cas de dengue autochtone. Il s’agit du deuxième cas autochtone de dengue identifié cette année à Saint-Chamond, dans la Loire et en Auvergne-Rhône-Alpes.
À ce stade, il n’est pas possible d’établir un lien avec le 1er cas autochtone identifié à Saint-Chamond. Les investigations sont toujours en cours.
ARS
Confirmer la présence de moustiques tigres dans les secteurs
L’ARS et ses partenaires sont mobilisés afin d’éviter que des moustiques tigres présents dans le voisinage transmettent la maladie à d’autres personnes : plusieurs actions sont menées dans un périmètre bien défini.
Une enquête entomologique a été menée le 18 juillet 2025 : elle a permis de confirmer la présence de moustiques tigres dans les secteurs fréquentés par la personne infectée et d’informer les habitants d’un traitement adulticide.
Des personnes ayant été contaminées lors d’un séjour en zone tropicale
La plupart du temps, les cas de dengue signalés en métropole concernent des personnes ayant été contaminées lors d’un séjour en zone tropicale. Si les personnes reviennent infectées, il s’agit de cas importés.
Le moustique tigre présent sur notre territoire peut s’infester en piquant une personne qui s’est contaminée en zone tropicale et, en la piquant, contaminer une personne n’ayant pas voyagé. Il s’agit alors d’un cas autochtone.
Les symptômes de la dengue surviennent en moyenne dans les 4 à 7 jours après la piqûre infectante.
Voir toutUne opération de démoustication
Une opération de démoustication aura lieu dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 juillet pour limiter les risques de transmission. Les habitants des secteurs concernés ont été informés par un flyer déposé dans leur boîte aux lettres. Une centaine de maisons sont concernées.
Une enquête épidémiologique, en porte-à-porte, sera effectuée le 22 juillet, par des agents de l’ARS et de Santé publique France, auprès des habitants du lieu fréquenté par la personne infectée.
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