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Depuis le 24 février 2022, des armes chimiques interdites auraient été déployées pas moins de 9000 fois par la Russie sur le champ de bataille ukrainien. Cette pratique, devenue «courante», «s’intensifie», ont alarmé les services de renseignement allemand et néerlandais dans un rapport conjoint publié au début du mois de juillet. Suscitant l’inquiétude de Kaja Kallas: «Cela montre que la Russie veut infliger le plus de souffrances possibles pour que l’Ukraine capitule. Et, vous savez, c’est vraiment… insupportable», a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne mardi dernier.

S’il était déjà avéré que les troupes russes utilisaient du gaz CS (un gaz lacrymogène rangé dans la catégorie d’agent antiémeute), les services de renseignement allemand et néerlandais avancent désormais la preuve que Moscou emploie également de la chloropicrine, un agent plus puissant de la catégorie des suffocants, potentiellement létal lorsqu’il est utilisé à des concentrations élevées dans des espaces clos. A fortes doses, il peut également entraîner la cécité ou des dommages permanents aux poumons. Quant aux effets à long terme, certains rapports s’appuyant sur des témoignages de soldats signalent un brouillard cérébral sévère, des oublis ou encore un bégaiement. Au moins trois personnes auraient été tuées directement par cette arme chimique et près de 2500 ont été prises en charge pour symptômes compatibles avec une exposition à la chloropicrine, selon les autorités sanitaires ukrainiennes.