Plus de peur que de mal… Ce vendredi, un pilote de ligne américain a été contraint d’effectuer un virage brutal en plein vol pour éviter un bombardier de l’US Air Force. Une « manœuvre agressive » pour laquelle il a tenu à s’excuser, comme le montre cette vidéo diffusée sur TikTok et relayée par nos confrères de CNN.
L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement
En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.
Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies
J’accepte
Alors qu’il s’apprêtait à atterrir à l’aéroport de Minot, dans le Dakota du Nord, l’avion de la compagnie SkyWest opérant pour Delta Air Lines a dû interrompre son approche après avoir repéré un B-52 sur sa trajectoire. Le pilote a réagi en conséquence avant de faire preuve d’une totale transparence en informant immédiatement les voyageurs.
« J’ai été surpris »
« Désolé pour la manœuvre agressive, j’ai été surpris, ce n’est pas du tout normal, a-t-il déploré. Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas été prévenus, car la base de l’Air Force dispose bien d’un radar… bref, ce n’était pas amusant du tout, je m’en excuse et merci pour votre compréhension. Ce n’était pas une journée agréable au travail. »
Le pilote a précisé qu’il avait été contraint de changer de cap à la dernière seconde pour éviter l’avion militaire, dont la vitesse laissait peu de marge de manœuvre. « Je ne sais pas à quelle vitesse ils volaient, mais ils étaient bien plus rapides que nous, a-t-il ajouté. J’ai pensé que le plus sûr était de tourner derrière. »
Une enquête ouverte
Un réflexe salué par les passagers, qui ont conclu cette prise de parole par des applaudissements. « Je suis satisfaite de la transparence du pilote, a témoigné une passagère. Cela m’a rassurée qu’il ait abordé le sujet et informé les voyageurs. »
Parti de Minneapolis, le vol SkyWest 3788 a finalement pu atterrir sans incident. D’après nos confrères, cet incident s’est déroulé sous la supervision d’une tour non gérée par la FAA (Federal Aviation Administration). L’agence fédérale indique qu’elle tente de recueillir davantage d’informations. Une enquête interne est en cours.