Je peins depuis tout le temps, ma première toile je l’ai faite à la maternité, rouge sur drapé  disait Alain Le Tocquec. Depuis ses premiers croquis sur ses cahiers d’écolier, en passant par ses cours de dessin par correspondance durant son service militaire, Alain Le Tocquec a donné toute sa vie à sa passion, la peinture.

Finistérien de naissance, il est né à Clohars Carnoët en 1950. Il s’est installé à Nantes en 1973, et ne quittera plus cette ville. Quelques accrochages ici ou là, une exposition consacrée à son œuvre au centre Roger Portugal, quelques installations dans les rues de la ville lui accorderont une reconnaissance seulement passagère. Il est vrai que comme tout artiste authentique, il ne sait pas « se vendre ». Après une période abstraite, sa peinture glisse pas à pas vers une forme de lyrisme onirique d’inspiration surréaliste, dans laquelle il expose son attirance pour Dali, tout en gardant son originalité propre.

Mais peu à peu, dès les années 2000, ses soucis de santé ne lui permettent plus de maîtriser les pinceaux, et son exutoire sera le collage, assemblage d’images issues de revues promises à la destruction et auxquelles il redonnait vie. Il en créera une centaine qui tous traduisent avec force son imaginaire exubérant, dans un désordre organisé, et une volonté de dire l’inexprimable.

Exposition du 22 au 27 juillet 2025, de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h à la Maison des Arts à Assérac.