Le fondateur de LockBit, considéré comme le cybercriminel le plus recherché du monde, vit des jours heureux à 400 km de Moscou, sans que la police russe ne l’inquiète.
Le regard franc, tout sourire, l’air sportif et âgé d’une trentaine d’années à peine. En photo, Dmitry Khoroshev n’a rien du monstre cybercriminel qu’il est accusé d’être : aucun œil injecté de sang, aucun sweat noir à capuche, aucune pièce sombre tapissée d’écrans… Il a seulement le visage d’un jeune homme ordinaire, que l’on croiserait dans la rue sans s’inquiéter. Une apparente banalité qui cache, en réalité, l’architecte de l’un des réseaux de cyberextorsion les plus puissants de la dernière décennie : LockBit.
Sous le pseudonyme « LockBitSupp », Khoroshev a dirigé dans l’ombre cette organisation tentaculaire, véritable multinationale du crime, qui a racketté sans relâche hôpitaux, ministères ou industries sensibles dans le monde entier. À l’aide de « rançongiciels », des logiciels qui cryptent puis prennent en otage les données d’un disque dur jusqu’au paiement d’une rançon par son propriétaire, les hackeurs de LockBit ont extorqué, entre 2019 et 2024, plus de 500 millions…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 91% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous