Au total, 90 passagers du TGV parti de Brest en direction de Paris samedi après-midi ont dû modifier leur trajet après que le conducteur a oublié de marquer l’arrêt à la gare de Lamballe, dans les Côtes-d’Armor.
Un passager qui manque son train, cela peut arriver, mais qu’un train manque ses passagers, cela est bien plus rare. Cette drôle de mésaventure est arrivée samedi 19 juillet : le train à grande vitesse (TGV) au départ de Brest et à destination de la gare Montparnasse à Paris n’a pas marqué son arrêt en gare de Lamballe-Armor (Bretagne) pourtant prévu pendant son trajet, d’après les informations du Télégramme .
À 17h42 samedi, 80 passagers attendaient de pouvoir monter dans ce train et 10 autres étaient censées descendre à la gare de Lamballe, soit l’un des six arrêts programmés entre Brest et la capitale. Finalement, c’est un autre chemin qui a été emprunté par ces personnes pour rejoindre leur destination.
Retard évité
La SNCF a tenu à « s’excuser auprès de ses clients pour la gêne occasionnée». Les 80 personnes restées à quai ont pu monter dans un TER mobilisé «en une vingtaine de minutes», et repartir à 18h07 en direction de Rennes, où un autre train attendait les voyageurs. Ces derniers ont ainsi pu repartir vers leur destination et sont arrivés «sans retard» a affirmé la SNCF, qui a tenu à saluer la «très belle réactivité de (nos) collègues».
Concernant les 10 passagers qui n’ont pas pu descendre à Lamballe, ils ont dû sortir du train à la gare de Rennes attendre qu’un TER se libère. Ils ont ensuite pris le chemin inverse pour retourner à Lamballe. La société ferroviaire a mis en place «un service de taxi» et pris en charge les frais pour que chaque voyageur puisse rejoindre sa destination .
Ce genre d’événement «demeure exceptionnel» souligne la SNCF, qui s’est félicitée des conséquences minimes pour l’ensemble des clients touché par cet étonnant oubli. Si aucune justification n’a été communiquée pour l’heure, un problème lié à des balises pourrait être la cause de cet incident, d’après les informations du Télégramme.