La configuration géographique insolite du Géant de Provence le place souvent comme unique difficulté de la journée selon Christian Prudhomme. Après avoir traversé l’Hérault, le Gard et le Vaucluse, il ne restera qu’une seule route pour une explication qui peut virer à la démonstration. Entre le village de Bédoin et l’observatoire qui surplombe la ligne d’arrivée, il y a 15,7 km à escalader à 8,7% de pente moyenne… et des options pour attaquer à tous les étages. 

Les cyclistes sont à Montpellier (ville étape pour la 33e fois) ce lundi 21 juillet, pour se reposer. Généralement désignée depuis 1930 pour ponctuer une étape de transition entre les Alpes et les Pyrénées, Montpellier a le plus souvent fait le bonheur des sprinteurs, sacrant des coureurs comme André Darrigade, Olaf Ludwig, Robbie McEwen, Mark Cavendish ou en 2013 André Greipel. Ce n’est pourtant pas une fatalité, particulièrement lorsque le vent ou la chaleur s’en mêlent. En 1951, une étape similaire entre Carcassonne et Montpellier avait vu Fausto Coppi subir une lourde défaillance sous la canicule. Malade, livide, le campionissimo, flanqué de six équipiers, avait atteint la préfecture de l’Hérault avec 33 minutes de retard sur le vainqueur du jour, Hugo Koblet.

Le départ fictif est à 12h10, départ réel à 12h40. L’arrivée est prévue entre 16h44 et 17h12. 

Profil de la 16e étape du Tour de France

Crédit : Tour de France

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