« L’OM, je l’ai voulu très fort. […] Je voulais ce club parce qu’il m’est très similaire dans la conception du foot. Il vit pour le foot, il vit d’excès, de hauts et de bas. Le match du dimanche récompense la ville de toute la semaine, et moi aussi, le dimanche, le foot me récompense de tout le travail de la semaine, des sacrifices », a-t-il confié.
L’entraîneur italien va même plus loin et déclare sa flamme à la ville de Marseille et à son lien spécial avec le ballon rond. « Marseille, le club, réussit à compléter et à donner du sens à Marseille, la ville. Marseille serait-elle la même sans l’OM ? Et moi, serais-je le même sans le foot ? C’est ce qui nous unit. Je me sens bien ici, cette ville me ressemble. »
Et c’est ce que les supportes marseillais aiment chez le technicien de leur équipe : ils s’y identifient. Une figure passionnée, volcanique, habitée. « La pression, le résultat, le stress, j’y suis habitué et je les recherche, même. C’est en vacances que je suis stressé, pas quand je travaille », confirme l’entraîneur phocéen.
Au-delà de son rapport au ballon rond et de son amour pour le club olympien, Roberto De Zerbi est revenu sur de nombreux points : ses méthodes, la peur du Vélodrome la saison dernière, la Ligue des Champions, le mercato, ou encore, sa volonté de tenir tête à l’ennemi parisien. « Nous voulons rivaliser avec Paris mieux que ce que nous avons fait la saison dernière. Je ne dis pas que le PSG est plus grand que l’OM. Je dis qu’ils ont eu jusqu’à maintenant plus de force que l’OM », concède-t-il. Une des nombreuses choses qu’il veut gommer, comme le manque de constance récurrent des Marseillais.