Contrairement à de nombreux «nepo babies», la jeune femme de 27 ans a choisi de construire sa carrière d’artiste en s’affranchissant le plus possible de la notoriété de ses parents.
Elle a les mêmes cheveux blonds et les mêmes yeux couleur noisette que sa mère, Sarah Poniatowski. La fondatrice de la marque de design Maison Sarah Lavoine a aussi transmis à sa fille aînée, Yasmine Lavoine, fruit de ses amours avec son ex-époux, le chanteur Marc Lavoine, son âme d’artiste, et son envie de créer partout, tout le temps, mais dans un autre domaine : la photographie, passion que la jeune femme nourrit depuis de nombreuses années et qu’elle étudie aujourd’hui à Athènes, à des milliers de kilomètres de Paris, où vit sa famille.
Une quête d’indépendance
Cet éloignement géographie n’est pas un hasard. La jeune femme veut s’accomplir seule, sans bénéficier de la notoriété de ses parents. «C’est un grand accomplissement personnel», a-t-elle affirmé ce dimanche 20 juillet lors d’une interview pour La Tribune Dimanche. Avant d’étudier la photographie à Athènes, Yasmine suivait des cours de théâtre, son autre passion, en Angleterre. Un choix stratégique : ici non plus, aucun de ses camarades de classe ne connaissait ses parents. «Ce n’est pas pour rien si je suis partie étudier à l’étranger. J’ai eu une chance immense d’être prise dans une école de théâtre à Londres, où le regard des autres élèves n’était pas le même qu’en France…», a-t-elle également confié dans La Tribune Dimanche.
Des études à l’étranger
Yasmine Lavoine a intégré la London Academy of Music and Dramatic Arts après avoir étudié pendant quatre ans au Cours Simon, une école destinée aux comédiens professionnels à Paris. C’est grâce à cette formation qu’elle a réussi à décrocher, en 2018, un rôle dans la série policière Kepler(s), diffusée sur France 2, où elle donne la réplique à son père, Marc Lavoine. Invité sur le plateau de l’émission Thé ou Café la même année, l’interprète d’Elle a les yeux revolver avait balayé d’un revers de la main les accusations de favoritisme visant sa fille aînée. «Elle a passé des essais, elle a été jugée par le metteur en scène…Elle n’est pas la “fille de” (…), elle travaille beaucoup, elle se débrouille», avait-il martelé face à Catherine Ceylac.
Dans une autre interview accordée au Parisien, le chanteur avait fait part de son admiration pour sa fille : «J’ai fait peu de scènes avec elle. J’ai regardé celles où elle joue sans moi et elle m’a bluffé. Elle m’a vu travailler et douter, passer des nuits blanches. Elle sait que c’est un univers difficile». Contrairement à Marc Lavoine, Sarah Poniatowski avait émis quelques réserves concernant la carrière de comédienne de sa fille, non pas parce qu’elle doutait de son talent, mais parce qu’elle avait peur pour elle. «Elle aurait préféré qu’elle fasse un métier moins difficile psychologiquement, car elle peut vite se faire du souci», avait révélé son ex-époux. Malgré les craintes de sa mère, Yasmine Lavoine a persévéré dans cette voie. Le 25 novembre 2020, les téléspectateurs de France 2 l’ont retrouvée dans le téléfilm Big Five, aux côtés de l’actrice révélée dans la série Clem, Élodie Fontan.
Un attrait grandissant pour la musique
Touche-à-tout, Yasmine Lavoine s’est récemment lancée dans l’écriture du scénario d’un court-métrage qu’elle va réaliser, comme elle l’a confié en février 2025 dans une interview à Gala. Elle a également évoqué son attrait grandissant pour la musique, une autre passion transmise par son père : «Je joue de la batterie, du ukulélé et du piano. J’ai la curiosité et l’envie d’écrire des chansons. Je vois ça comme un challenge personnel. J’aime faire des duos avec des copains qui sont dans la musique, comme Basic Palace, qui m’a fait intervenir dans certains de ses clips». Yasmine a découvert les studios d’enregistrement en 2009, à seulement 11 ans, lorsqu’elle a posé sa voix aux côtés de Marc Lavoine sur le titre Lentement. Neuf ans plus tard, en 2018, elle a rejoint son père sur la scène de la Seine Musicale pour chanter ce morceau avec lui. Un moment privilégié, suspendu dans le temps, qui ne restera pour l’instant qu’un doux souvenir : dans son interview accordée ce week-end à La Tribune Dimanche, la jeune femme assure qu’elle ne souhaite pas travailler avec ses parents.
Chez les Lavoine, le talent est pourtant une histoire de famille. Comme pour le chant et la comédie, Yasmine ne s’est pas tournée vers la photographie de manière fortuite. «Mon père prend aussi beaucoup de photos. Quand j’avais 14 ans, je lui ai volé un argentique et j’ai commencé à prendre des photos des gens autour de moi. Je les faisais développer, je les imprimais et je les collais dans des carnets en racontant le contexte de ces prises de vue, a-t-elle raconté à Gala. Ça a commencé comme ça et je n’ai jamais arrêté». Une de ses photographies a récemment été choisie pour faire la couverture du livre Toutes contre elles, paru en mars 2025 aux éditions Grasset et écrit par son amie Marie Chiabrero.
Yasmine Lavoine trace sa route professionnelle de son côté, en gardant en tête les précieux conseils de son père, qui lui a notamment répété que le talent ne suffit pas sans travail. La jeune femme profite généralement de son temps libre pour passer du temps en famille, avec ses deux petits frères, Roman, 18 ans, et Milo, 15 ans, dont elle a toujours été très proche. Enfant, elle n’avait qu’une envie : devenir grande sœur. «J’avais tellement hâte d’avoir une fratrie que l’arrivée de mon petit frère Roman puis celle de Milo ont été les plus beaux cadeaux de ma vie», a-t-elle confié à La Tribune Dimanche. Affectée par le divorce de ses parents, qui se sont séparés en 2018 après vingt-trois ans de vie commune, la jeune femme a réussi à prendre du recul sur la situation. «Ils ont de bons rapports aujourd’hui, ils sont tous les deux heureux dans leur vie et ils ont trois enfants ensemble qu’ils adorent. C’est précieux».
Marc Lavoine file en effet le parfait amour avec Adriana Karembeu depuis maintenant un an. Quant à Sarah Poniatowski, elle est restée très discrète sur sa vie privée et semble s’être surtout concentrée sur le développement de sa marque de design. Elle entretient toujours une relation fusionnelle avec sa fille aînée, son «soleil», comme elle l’a qualifiée en janvier dernier sur Instagram à l’occasion du 27e anniversaire de la jeune femme.