Conçue à quatre mains, la 14e édition de la manifestation culturelle saisonnière présente cette année une offre de transition.

Vision surréaliste au centre-ville de Nantes. Un homme en bronze marche à la verticale, les pieds à l’envers, le long du fût cannelé d’une colonne. Au sommet du monument, le néant – ou, du moins, son apparence. Intitulée Antipodos, l’installation de l’artiste colombien Ivan Argote se joue d’un faux déboulonnage. Une statue de Louis XVI couronne d’ordinaire le fût ainsi escaladé, place Maréchal-Foch ; la voici dissimulée l’été durant derrière des panneaux couverts de film miroir qui réfléchissent le ciel et l’horizon nantais. Inspirée par l’histoire mouvementée de la ville et de cette colonne, laissée inachevée de la Révolution à la Restauration, l’œuvre amirale de la 14e édition du Voyage à Nantes entend rappeler que « l’histoire n’est jamais figée ». Il en est singulièrement de même pour cette manifestation de plein air, en transition cette année.

Ce millésime est placé sous le signe d’un passage de témoin. Le Voyage a fait ses adieux, l’hiver dernier, à son fondateur, Jean Blaise

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Le Figaro

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