Le Royaume-Uni a emprunté davantage que prévu en juin, l’inflation élevée ayant alourdi le coût de la dette publique, selon des données officielles qui devraient alimenter les spéculations sur la nécessité de nouvelles hausses d’impôts d’ici la fin de l’année.
Le déficit net du secteur public s’est élevé à 20,7 milliards de livres sterling (27,88 milliards de dollars) le mois dernier, révèlent les chiffres publiés.
L’organisme de surveillance budgétaire britannique, l’Office for Budget Responsibility, avait anticipé un emprunt de 17,1 milliards de livres pour le mois de juin lors de la publication de ses prévisions en mars.
Cette estimation avait été faite avant la forte hausse de l’inflation enregistrée en avril, qui a eu pour effet d’augmenter les paiements liés aux obligations d’État indexées sur l’inflation.
Les données publiées mardi par l’Office for National Statistics indiquent que les intérêts à verser sur la dette du gouvernement central ont atteint 16,4 milliards de livres en juin, soit la deuxième facture d’intérêts la plus élevée pour un mois de juin depuis le début des relevés mensuels en 1997.
La ministre des Finances, Rachel Reeves, devrait augmenter les impôts lors d’une déclaration budgétaire prévue vers la fin de 2025 afin de respecter ses objectifs de redressement des finances publiques.
(1 dollar = 0,7425 livre sterling)