La façade végétalisée de l’ENA, puis de l’Institut national du service public (INSP), a connu des saisons verdoyantes entre 2011 et 2020. Dans un substrat retenu par des cassettes métalliques accrochées à la façade, avaient été plantés euphorbes, laîches, fougères, chèvrefeuilles et autres vivaces composant l’un des premiers jardins verticaux de Strasbourg. L’architecte Patrick Schweitzer entendait créer « un bâtiment vertueux avec une dimension pédagogique » pour sensibiliser les futures élites de la nation aux problématiques écologiques. « C’était le premier bâtiment tertiaire certifié haute qualité environnementale », souligne-t-il.

Des plantes mortes faute d’eau

Ainsi, l’architecte a « bien failli avoir une attaque » lorsqu’il a découvert, au…