Le chantier de la rénovation de la Bourse du Travail dure depuis 20 ans. Après avoir obtenu de Ville de Bordeaux le renouvellement de la convention d’occupation décennale ainsi que le lancement de nouveaux travaux en janvier 2025, la CGT Gironde espère une ouverture prochaine et totale du lieu aux Bordelais.es et touristes. Deuxième volet de notre série d’été : « Patrimoine à la trappe ».

Jade Garnier

Publié le 22 juillet 2025  ·  

Imprimé le 22 juillet 2025 à 09h31  ·  

7 minutes

Après deux larges campagnes de travaux menées entre 2002 et 2019, la Bourse du Travail n’est toujours pas au bout de ses peines. En effet, l’automne 2023 et ses tempêtes ont eu raison du plafond de son hall d’entrée, partiellement effondré, sinistre qui vient s’ajouter à la déliquescence générale du bâtiment.

Alors que l’Union départementale (UD) de la CGT en est historiquement l’affectataire exclusif – et non locataire – elle réclame davantage d’investissements de la part de son propriétaire, la Ville de Bordeaux, ainsi que de la Métropole, du Conseil départemental et de la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC), qui en partagent les coûts.

C’est pourquoi un Comité de sauvegarde de la Bourse du Travail a été créé l’année dernière, assorti d’une pétition qui récolte à ce jour 1142 signatures. Après un long bras de fer, concernant notamment les conditions d’utilisation, la mairie bordelaise et la CGT sont parvenus en novembre 2024 à un accord sur la reconduction de la convention d’occupation décennale, dernièrement signée sous Alain Juppé.

Parallèlement, ont aussi été obtenus des travaux visant à arrêter les détériorations causées par les intempéries, des accords que Stéphane Obé, secrétaire général de l’UD Gironde, considère comme « des avancées positives ».

Des lieux inaccessibles

Devant un tel joyau patrimonial de l’histoire syndicale girondine, les membres de l’UD CGT continuent de se battre pour sa rénovation totale, estimée autour de 40 millions d’euros par les services de la Métropole. À présent que la toiture, bien trop perméable, est protégée par un chapiteau, que de nouveaux circuits d’évacuation des eaux ont vu le jour, et que les façades ont été entièrement rénovées, il reste en réalité beaucoup à faire.

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