Les patients atteints de la maladie de Parkinson doivent prendre, parfois de nombreuses fois par jour, des médicaments pour compenser la perte de production de dopamine par leur cerveau.
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DÉCRYPTAGE – Implants injectables, cellules souches ou nanoparticules, de nombreuses techniques ? nourrissent l’objectif de s’affranchir de la prise répétée de comprimés pour améliorer la qualité de vie des patients.

Et si les patients atteints de la maladie de Parkinson n’avaient plus besoin de prendre des médicaments plusieurs fois par jour ? L’enjeu est de taille : la lévodopa, un précurseur de la dopamine qui n’est plus assez fabriquée par leur cerveau a une durée de vie courte, obligeant à une prise très régulière (jusqu’à sept fois dans les cas les plus sévères) pour éviter la réapparition des symptômes. Une contrainte qui entraîne des oublis, d’autant plus pour les personnes âgées ou dépendantes. La recherche s’active donc pour trouver des alternatives. Et des résultats prometteurs émergent…

Les pompes à dopamine, déjà disponibles

Des dispositifs permettent déjà l’administration prolongée de dopamine. La pompe Duodopa administre de façon continue un gel contenant de la lévodopa dans l’intestin grêle grâce à une sonde introduite par gastrostomie. Les pompes à apomorphine délivrent un agoniste dopaminergique, un médicament qui imite la dopamine en se fixant sur les récepteurs présents sur les neurones. « Le système de pompe…

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Le Figaro

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