Par

Nicolas Zaugra

Publié le

22 juil. 2025 à 7h56
; mis à jour le 22 juil. 2025 à 10h35

De nombreux Lyonnais surnomment ce campement celui de la « honte », l’un des plus grands de Lyon. Ce mardi 22 juillet 2025 à l’aube, la police a procédé à l’évacuation du campement de fortune situé sous le pont ferroviaire Jean-Macé dans le 7e arrondissement. 

20 personnes évacuées par la police

La police a déployé de grands moyens pour évacuer, dans le calme pour l’instant, la dizaine de tentes installées sous le pont.

Au moins une centaine de personnes vivent dans des conditions déplorables. La Ville et la Métropole ont fait une demande d’évacuation ces dernières semaines à la préfecture du Rhône. Le 17 juillet, une opération de recensement a été réalisée dans la matinée avant l’évacuation.

Selon nos informations, 20 personnes ont été évacuées par les forces de l’ordre. La préfecture du Rhône annonce 98 tentes recensées, cinq personnes interpellées par la police aux frontières (PAF) ce matin plus trois interpellés en amont du démantèlement.

Après un « diagnostic social réalisé par les services de l’État et leurs partenaires, 11 adultes et 2 enfants ont été pris en charge, au regard de vulnérabilité, en amont au titre de l’hébergement d’urgence. »

Des manifestants dénoncent l'évacuation du campement sauvage de Jean-Macé.
Des manifestants dénoncent l’évacuation du campement sauvage de Jean-Macé. (©Pascal Piérart/ actu Lyon)Vidéos : en ce moment sur Actu
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Un campement installé depuis des années

Dans ce camp de fortune, vivent des hommes isolés, personnes âgées, mineurs non accompagnés, travailleurs sans logement… mais peu de familles, en raison de l’insécurité.

Les autorités évoquent des violences, de trafic et consommation de drogues dures et de réseaux criminels impliqués dans la « traite humaine ». Le tout complété par des problématiques sanitaires liées à la chaleur et aux ordures accumulées.

Ce campement de fortune est installé depuis des années et inquiétait bon nombre de riverains

Ce mardi matin, des associations et militants se sont rassemblés sur place pour dénoncer cette évacuation policière.

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