Par
Lisa Rodrigues
Publié le
22 juil. 2025 à 12h47
Le 8 juillet, l’Agence régionale de santé (ARS) reçoit un premier signalement d’un habitant atteint du chikungunya – un virus transmis par piqûre de moustique tigre et provoquant une fièvre élevée et de fortes douleurs musculaires, voire des éruptions cutanées et des maux de tête – dans le sud de Grenoble.
L’agence de santé a alors précisé être face à un cas autochtone, c’est-à-dire que la personne a déclaré la maladie sans avoir voyagé dans une zone à risque. C’est le deuxième cas autochtone confirmé en Auvergne-Rhône-Alpes cette année, après celui dans la Drôme fin juin.
Mardi 22 juillet, l’ARS annonce la découverte d’un second cas autochtone de chikungunya en Isère, « dans le même secteur » que le premier à Claix.
Cliquez ici pour visualiser le contenu
D’autres cas suspects
« Ce cas vit dans le périmètre traité initialement pour le 1er cas autochtone, ce qui laisse à penser qu’il a été piqué par un moustique tigre infecté juste avant les opérations de démoustication » lancées début juillet, précise l’ARS dans un communiqué.
Une enquête épidémiologique en porte-à-porte a également été mené en début de mois, ce qui a permis de recenser « deux cas suspects » de chikungunya potentiellement autochtones qui « se sont avérés négatifs« .
Avec le nouveau cas détecté le 18 juillet, l’ARS a donc instauré des mesures d’urgence pour limiter la propagation.
Nouvelle opération de démoustication
Ainsi, une nouvelle opération de démoustication est programmée « dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 juillet, si les conditions météorologiques le permettent ». Cette mesure doit aider à éliminer les zones de développement des larves et les moustiques adultes vecteurs du virus.
Le secteur concerné est celui du Pont Rouge – Petit Rochefort, précise la Ville de Claix.
Cliquez ici pour visualiser le contenu
« Les habitants du secteur concerné ont été informés par un flyer déposé dans leur boîte aux lettres », ajoute l’ARS. L’opération doit se dérouler entre 2 heures et 5 heures du matin.
Selon l’ARS, depuis le 1er mai, 141 cas de chikungunya importés ont été enregistrés en Auvergne-Rhône-Alpes, dont 34 dans le département de l’Isère.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.