Stéphane Cambos, ancien membre du staff tricolore présent en Afrique du Sud où a disparu Medhi Narjissi, a été placé en garde à vue ce mardi à Agen.
L’ex-manager de l’équipe de France de rugby des moins de 18 ans, encadrant du jeune Medhi Narjissi disparu en mer en Afrique du Sud l’été dernier, a été placé mardi en garde à vue dans l’enquête pour homicide involontaire, a appris l’AFP de source policière.
Stéphane Cambos est entendu à Agen par des policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), a précisé à l’AFP cette source. Ils agissent sous commission rogatoire dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour homicide involontaire par un juge d’instruction d’Agen après la disparition de Medhi Narjissi, 17 ans, lors d’un stage de la sélection française U18 en Afrique du Sud, a indiqué le parquet local à l’AFP, confirmant des informations du quotidien Sud Ouest. L’équipe séjournait dans ce pays à l’occasion d’un tournoi international quand, le 7 août, le jeune joueur du Stade Toulousain a été emporté par les flots sur une plage réputée dangereuse près du cap de Bonne-Espérance. Les joueurs y faisaient une séance de récupération organisée par leur encadrement. Le parquet d’Agen avait été saisi fin août par la famille du joueur.
Une plainte pour dénonciation calomnieuse déposée contre la FFR
Mi-septembre, la Fédération française de rugby (FFR) a mis en cause, dans un rapport d’enquête interne, l’encadrement des U18 présent lors du rassemblement. «La décision d’organiser une séance de récupération dans l’eau sur la plage de Dias Beach a été prise sans considérer la dangerosité du site», a-t-elle notamment estimé. Après ce drame, les conseillers techniques sportifs de l’équipe des U18 ont «été suspendus à titre conservatoire» par le ministère des Sports à la demande de la FFR.
Stéphane Cambos, de son côté, a déposé une plainte visant la FFR pour dénonciation calomnieuse. Son avocat, Me Arnaud Dupin, estime que la fédération a tenté de «clouer au pilori» l’encadrant pour lui faire porter la responsabilité de la disparition du jeune international.
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