Après un premier cas autochtone de chikungunya signalé le 4 juillet à Claix , l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes annonce avoir reçu, le 18 juillet, le signalement d’un second cas autochtone, dans le même secteur.
“Ce cas vit dans le périmètre traité initialement pour le premier cas autochtone, ce qui laisse à penser qu’il a été piqué par un moustique tigre infecté juste avant les opérations de démoustication”, précise l’ARS dans un communiqué.
“On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sans avoir voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Le chikungunya se transmet de personne à personne par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre, lui-même infecté par le virus”, détaille l’Agence régionale de santé qui annonce qu’ “une opération de démoustication, menée par l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication (EIRAD), est programmée dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 juillet, si les conditions météorologiques le permettent”.
Fièvre élevée associée, douleurs musculaires, articulaires ou lombaires, éruptions cutanées et maux de tête
“L’objectif de ce traitement est de limiter les risques de transmission à d’autres personnes en éliminant les gîtes larvaires et les moustiques adultes, vecteurs du virus. Les habitants du secteur concerné ont été informés par un flyer déposé dans leur boîte aux lettres. Si les habitants n’ont pas reçu d’informations dans leur boîte aux lettres, c’est que leur logement n’est pas concerné par ces traitements”, ajoute l’ARS.
Les symptômes évocateurs du chikungunya sont une fièvre élevée associée à des douleurs musculaires, articulaires ou lombaires et/ou des éruptions cutanées e/ou des maux de tête.
“Les personnes revenant de voyage en zone tropicale doivent être particulièrement vigilantes, éviter de se faire piquer par des moustiques tigres à leur retour et consulter immédiatement un médecin en cas d’apparition de symptômes. Les personnes vivant dans un secteur où les moustiques tigres sont présents doivent également rester attentives et consulter un médecin en cas de doute”, prévient l’Agence régionale de santé.