Il y a quelques jours, les autorités sanitaires alertaient sur le risque important de circulation, cet été, des maladies inoculées par les moustiques tigres.
Vendredi dernier, un cas de dengue a été signalé à Sanary, dans le quartier de la Vernette, déclenchant un protocole strict.
« Le jour même, l’Agence régionale de santé a mandaté une enquête entomologique, réalisée par l’Entente interdépartementale de démoustication (EID) Méditerranée, explique une cadre de la Ville de Sanary. L’équipe spécialisée s’est rendue sur place pour évaluer la densité de moustiques et les risques de retransmission de la maladie, dans un périmètre de 150 à 200m autour de l’habitation du patient. Ou de la patiente d’ailleurs, car nous n’avons pas l’identité. Le secret professionnel s’applique. »
Pas d’autres cas signalés
La Ville peut affirmer en revanche qu’aucun autre cas n’est à déplorer pour l’instant. Mais l’enquête a conclu à une présence de moustiques tigres suffisamment importante dans cette zone pour diligenter une opération de démoustication.
Celle-ci doit avoir lieu ce mercredi 23 juillet, à 3h, « de nuit, pour limiter la gêne occasionnée aux riverains ».
Ce traitement prend deux formes: » Dans un secteur rapproché de 50m autour de l’habitation du patient, les agents de l’EID pulvériseront le produit adulticide à pied, dans les jardins. Puis, dans les 200m autour, il s’agira d’une nébulisation par camion. «
Les habitants concernés ont été informés de l’opération et reçu des préconisations en amont, comme de rester à l’intérieur, fenêtres fermées, durant l’opération; rentrer les animaux domestiques; ne pas laisser de linge dehors; ou encore attendre trois jours avant de consommer fruits et légumes du jardin.
En cas de symptômes liés à ces maladies vectorielles susceptibles d’être transmises par le moustique tigre, comme la dengue, le zika et le chikungunya (fièvre d’apparition brutale, douleurs musculaires ou articulaires, et/ou éruption cutanée), il convient de de consulter un médecin qui posera un diagnostic après analyses, puis alertera l’ARS si nécessaire.
Rappelons que le meilleur moyen de lutter contre la prolifération des moustiques reste la chasse aux points d’eau stagnante, même petits, dans lesquels les larves s’épanouissent.