Par

Emma Derome

Publié le

22 juil. 2025 à 15h17

Huit hommes ont porté plainte pour des violences et des vols après avoir été agressés au parc Crapa, haut lieu de drague gay à Nantes, en l’espace d’un mois et demi.

La dernière victime s’est manifestée samedi 19 juillet, et un individu de 18 ans a été arrêté en flagrant délit par la brigade anticriminalité. La police continue d’enquêter pour savoir si d’autres personnes ont été visées.

Lieu de rencontre à haut risque

C’est un petit chemin de terre qui sinue le long de la Loire, au bout du parc du Crapa, qui vous emmène à l’extrémité est de l’île de Nantes. Le lieu de rencontre, apparemment bien connu de la communauté homosexuelle, se situe après le passage du pont-rail.

Mais depuis le début du mois de juin (par ailleurs le mois des fiertés LGBTQIA +), plusieurs hommes de tous âges disent avoir été violemment agressés, parfois volés, dans cet endroit normalement réservé à la drague, par un jeune homme.

Un suspect a justement été interpellé samedi dernier par la BAC, qui était en planque dans le parc. Surpris en flagrant délit et placé en garde à vue, le jeune aurait en grande partie admis les faits reprochés, selon une source policière.

Il aurait indiqué avoir frappé une première fois après avoir reçu des avances sexuelles de la part d’un homme, alors qu’il s’entraînait à la boxe dans cet endroit reculé du parc, selon cette même source. Puis il aurait recommencé. Dans une interview à Ouest France, l’une des victimes affirme notamment avoir été « victime d’un piège, d’un guet-apens ».

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Le jeune a été placé en détention provisoire et sera renvoyé devant un juge des libertés jeudi 24 juillet. Une information judiciaire a été ouverte afin de vérifier s’il y a eu, ou non, d’autres victimes.

L’homophobie continue de faire rage dans la région et en France : en mars dernier, deux hommes ont été victimes d’un violent guet-apens à Saint-Nazaire après avoir accepté un rendez-vous pris sur l’application de rencontre Grindr. Le même mode opératoire a fait également une victime à Bordeaux à la même période.

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