Le 17 juillet dernier, la chaîne américaine CNN a affirmé que “la Russie allait profiter des cinquante jours accordés par Trump pour lancer une offensive d’été renforcée, avec le déploiement de 160 000 hommes”, signale l’agence de presse indépendante Unian. Quelques jours plus tôt, indique pour sa part la chaîne d’information 24, c’était le quotidien allemand Bild qui prédisait “une nouvelle méga-offensive russe durant la seconde moitié de l’été, en citant l’état-major russe”.

Ces nouvelles alarmantes trouvent un écho dans les médias ukrainiens et auprès de plusieurs experts. “Dans les cinquante prochains jours, la Fédération de Russie va entreprendre un maximum d’efforts pour prendre Pokrovsk en tenailles et pour obliger nos forces à abandonner la ville”, prévient ainsi l’analyste Ivan Stoupak, ancien du SBU, repris par l’émission d’information TSN.

C’est la situation dans la région de Donetsk qui préoccupe particulièrement les journalistes ukrainiens, surtout, en effet, autour de la ville de Pokrovsk. La publication régionale Molodiy Boukovynets brosse par exemple un tableau dramatique des événements dans le Donbass :

“La Russie contrôle plus des deux tiers de la région de Donetsk. […] Grâce à ses attaques, elle a réalisé sa plus grande acquisition territoriale au cours des se