Un peu plus d’un mois après avoir saccagé des casiers dans le vestiaire du club Oakmont lors de l’Omnium des États-Unis, le golfeur américain Wyndham Clark s’est finalement confondu en excuses pour ses gestes.
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Après avoir signé une quatrième place à l’Omnium britannique, Clark est revenu sur les événements de Pittsburgh, qui ont conduit à son bannissement du club.
«J’ai fait quelque chose de terrible et j’en suis vraiment désolé. J’espère qu’ils trouveront la force dans leur cœur de me pardonner, et peut-être que dans l’avenir, je pourrai retourner jouer là-bas», a-t-il commenté au sujet des événements survenus lors du tournoi du 12 au 15 juin.
Sous certaines conditions
Dans une lettre qui a été rendue publique, les dirigeants du club ont fait savoir que Clark pourrait éventuellement regagner sa place au club, sous certaines conditions. Il devra d’abord rembourser les dommages, en plus de suivre une thérapie en gestion de la colère.
Le club insiste aussi pour qu’il participe à une œuvre communautaire.
Il faut savoir que d’autres incidents ont terni l’image de Clark dans les dernières années, notamment en mai lorsqu’il a lancé son bâton après un mauvais coup de départ, au championnat de la PGA.
Quant à savoir s’il estime qu’il sera en mesure de faire le nécessaire pour être réadmis, Clark a indiqué qu’il entendait se conformer à certaines conditions, sans toutefois évoquer directement une thérapie.
«Évidemment, c’est clair que nous allons payer pour les dommages. Sinon, bien sûr, (…) je veux redonner à la communauté parce que j’ai terni un bel endroit à Pittsburgh. Je veux faire tout en mon pouvoir pour leur montrer que ce qui s’est produit ne reflète pas la personne que je suis. Ça n’arrivera plus», a-t-il promis.
Le golfeur de 31 ans ne s’est pas prononcé sur ses chances de voir les portes du club Oakmont s’ouvrir à nouveau pour lui.
«Ça leur appartient. Je ne sais vraiment pas. C’est un endroit et un parcours fantastiques, mais cette décision leur appartient.»
Par ailleurs, Clark a semblé déçu que les détails des sanctions imposées par le club Oakmont aient été rendues publiques.
«Nous espérions que tout cela reste privé. Je n’en dirai pas plus.»
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