“Epping Forest, ses arbres centenaires, son terrain de chasse royal, son site d’intérêt scientifique particulier et… ses violents affrontements entre policiers et manifestants sur la question brûlante de l’accueil des migrants”, écrit The Telegraph. Au centre de ces tensions, l’hôtel Bell d’Epping, utilisé pour héberger des demandeurs d’asile depuis huit ans dans cette ville du comté d’Essex, dans le nord-est de Londres. L’affaire a débuté il y a neuf jours, et plusieurs manifestations ont eu lieu depuis lors, rapporte le quotidien conservateur.

Tout a commencé le soir du 13 juillet, avec une manifestation de 300 personnes devant l’hôtel Bell qui a dégénéré lorsque la police a dû intervenir pour séparer deux hommes, rapportait The Times. Le sujet principal de ce rassemblement était les accusations d’agression sexuelle portant sur l’un des résidents de cet hôtel, un demandeur d’asile de 38 ans, qui serait arrivé sur les côtes du Royaume-Uni à bord d’une embarcation huit jours avant les incidents présumés.

Le jeudi 17 juillet, il a été inculpé pour trois chefs d’accusation liés à des agressions sexuelles, notamment pour avoir tenté d’embrasser une adolescente de 14 ans. L’homme, qui a nié les faits, a été placé en détention provisoire avant un procès qui se tiendra en août, au tri