DÉCRYPTAGE – Avant l’éventuelle promulgation de la loi Duplomb, adoptée le 8 juillet dernier, l’usage du néonicotinoïde controversé reste interdit en France alors que l’Union européenne l’a autorisé jusqu’en 2033. Le Figaro fait le point sur l’état du droit européen à ce sujet.
La loi Duplomb, définitivement adoptée au Palais Bourbon il y a deux semaines, fait aujourd’hui face à une grande contestation. Celle-ci est incarnée par une pétition déposée sur le site de l’Assemblée nationale par une étudiante de 23 ans qui a recueilli plus d’1,6 million de signatures en seulement 12 jours, faisant réagir l’ensemble de la classe politique. Les débats se cristallisent autour de la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes dont les conséquences sur l’environnement et la santé humaine inquiètent sans être consensuelles. Des acteurs du monde agricole comme le président de la FNSEA Arnaud Rousseau ont mis en parallèle l’état du droit français avec celui du droit européen pour justifier une telle mesure.
En France, la loi pour la reconquête de la biodiversité du 8 août 2016 a interdit l’utilisation de l’ensemble des substances actives de la famille des néonicotinoïdes dans les produits phytopharmaceutiques…
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