RÉCIT – La justice a demandé à entendre Jennifer C., ancienne petite amie de Cédric Jubillar auprès de qui il aurait avoué le meurtre de sa femme. Lors de sa première audition par les gendarmes en 2021, elle le présentait comme un «manipulateur».
Dans une conversation téléphonique en mars 2021 avec Jennifer C., Cédric Jubillar évoquait sa récente médiatisation, lui affirmant être «passé de Monsieur trou du cul à Monsieur numéro 1». La jeune femme s’estimait, elle, chanceuse de n’avoir jamais eu de contact avec les médias: «j’ai jamais eu affaire à eux [les journalistes] et tant mieux d’ailleurs.» À deux mois d’un procès très attendu, elle a finalement eu affaire à la presse, et son témoignage a fait l’effet d’un coup de tonnerre.
Jennifer C., ex-petite amie de Cédric Jubillar assure que celui-ci lui a récemment confié lors d’un parloir avoir étranglé sa femme, disparue en décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Ces allégations, révélées dans un premier temps par La Dépêche du Midi, ont été renouvelées dans les colonnes du Parisien . La justice a ordonné lundi son audition d’ici le 31 juillet. Un ultime soubresaut pour tenter de résoudre l’énigme de l’infirmière disparue du Tarn. Mais la jeune femme avait déjà été entendue en 2021 par les enquêteurs. Elle avait alors dressé un portrait accablant.
«Je lui ai envoyé mon soutien»
Retour au printemps 2021. À l’époque, Cédric Jubillar n’a pas encore été mis en examen pour le meurtre de sa femme. Il réside toujours dans le pavillon de briques rouges à Cagnac-les-Mines, à la fois partie civile et potentiel suspect. Les gendarmes multiplient les recherches, épaulés par des anonymes lors de battues citoyennes. Loin des caméras, Cédric Jubillar tisse des relations avec des femmes, la plupart rencontrées sur les réseaux sociaux. «Il y en a eu plein. Il disait que ça attirait les femmes cette histoire»…
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