Le simple fait d’avoir été exposé à la pandémie, avec son lot de stress et de contraintes imposées par les mesures de lutte contre le virus, a pu faire vieillir prématurément notre cerveau, avancent des chercheurs britanniques.
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DÉCRYPTAGE – Des imageries cérébrales réalisées sur près de 1000 personnes pendant et après la pandémie montrent que même chez les personnes non infectées, les structures cérébrales semblent avoir pris un coup de vieux.
Perte de concentration, troubles de la mémoire, sensation de penser au ralenti… Au lendemain de la pandémie de Covid, ces troubles cognitifs diffus ont marqué le quotidien de nombreux patients. Un « brouillard cérébral » désormais bien connu chez les personnes atteintes de Covid long. Mais la pandémie pourrait aussi avoir affecté la santé neurologique… des personnes n’ayant pas été infectées par le SARS-CoV-2 ! En comparant les examens d’imagerie cérébrale et les performances cognitives d’un millier de personnes avant et après la pandémie, des chercheurs des universités de Nottingham et d’Oxford suggèrent en effet que le simple fait d’avoir traversé cette période aurait pu altérer les structures du cerveau, des modifications qui s’apparenteraient à celles d’un vieillissement prématuré. La pandémie a-t-elle fait vieillir nos cerveaux ?
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs, qui publient leurs résultats dans Nature Communications, ont entraîné un algorithme d’apprentissage…
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