Par&nbspEuronews

Publié le
22/07/2025 – 21:18 UTC+2


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Jean-Noël Barrot s’est rendu à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine située près de la ligne de front dans le nord-est du pays, où la Russie avait lancé une offensive l’année dernière. « Poutine a voulu faire croire qu’il était chez lui à l’est de l’Ukraine car on y parle russe. Kharkiv l’Invaincue est la preuve éclatante du contraire : on y parle russe, mais on combat l’envahisseur sans relâche au nom de la liberté », a-t-il écrit sur X.

En compagnie de son homologue ukrainien Andriï Sybiga, le ministre français des Affaires étrangères a traversé le centre de la ville qui se trouve régulièrement sous le feu des forces russes, dont les positions sont situées à seulement quelques dizaines de kilomètres de là. Il a réitéré le soutien de la France et de l’Europe à Kyiv, et déclaré que l’Ukraine avait « la force d’arme pour gagner la guerre. »

La veille, Moscou a lancé de nouvelles attaques de drones et de missiles sur plusieurs villes ukrainiennes. À Kramatorsk, un garçon de 10 ans a été tué et au moins huit personnes ont été blessées après qu’une bombe aérienne a frappé un immeuble résidentiel.

D’autres drones russes ont endommagé des garages, des maisons, des véhicules et une zone industrielle dans l’ensemble de la région de Donetsk.

À Odessa, au bord de la mer Noire, les forces russes ont utilisé plus de dix drones pour cibler la ville. Des infrastructures civiles, dont un parking, un gymnase, une banque et des immeubles résidentiels, ont été endommagées. Dans un quartier touché, plusieurs voitures ont pris feu dans un parking près d’un immeuble de plusieurs étages dont les fenêtres ont été soufflées par l’explosion.

Dans la ville de Soumy, les attaques de drones ont tué une femme de 60 ans et fait douze blessés. 5 immeubles résidentiels et des véhicules ont détruit.

Ces frappes surviennent après l’annonce de nouveaux pourparlers entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul ce mercredi. Jusqu’à présent, ces réunions ont débouché sur des échanges de prisonniers à grande échelle, mais aucune mesure concrète n’a été prise pour mettre fin à la guerre.

Le président américain Donald Trump a accentué la pression sur le président russe Vladimir Poutine, qui a refusé d’accepter une proposition de cessez-le-feu soutenue par les États-Unis et a continué d’intensifier les attaques à longue portée contre les villes ukrainiennes.