Pas une tournée sans faire parler de lui : Henry Pollock a encore craqué, allumant une belle échauffourée lors de la victoire difficile des Lions britanniques et irlandais contre la sélection First Nations & Pasifika XV (19-24) à Melbourne. Le jeune anglais continue de se faire une réputation de bad boy, et cette fois, ça commence à sérieusement agacer.
Pollock déraille, le match s’enflamme
On joue la 25e, c’est tendu sur le terrain. Au cœur d’un ruck, Pollock n’a rien trouvé de mieux que d’agripper violemment le casque du solide Sere Uru pour l’empêcher d’avancer.
Réponse immédiate : tirage de cheveux, grosse poussette, et voilà les deux garçons par terre devant un public halluciné.
L’arbitre mate vite les images, distribue une petite réprimande et basta. Mais la séquence tourne en boucle sur les réseaux et relance le feuilleton Pollock.
Un CV déjà bien chargé côté castagne
C’est pas franchement une surprise pour ceux qui suivent le troisième ligne anglais. En mai dernier, il s’était déjà fait remarquer en finale de Champions Cup face à Bordeaux-Bègles : grosse échauffourée avec Jefferson Poirot, entrée musclée sur le terrain pour venir bousculer Jalibert déjà accroché.
Le pilier français s’en était ouvertement plaint, balançant même à la télé que Pollock « ne représente pas ce qu’on attend d’un Lion ». Bonne ambiance.
Les supporters en ont ras-le-bol
La scène d’hier n’a pas fait rire tout le monde côté britannique. Sur X et compagnie, beaucoup tombent sur Pollock à bras raccourcis :
« Encore un coup d’égo mal placé, il finira par se faire sécher sérieusement un jour »
« Le gamin croit qu’il est invincible mais il va tomber sur un os… »
D’autres défendent son côté « chien fou », certains trouvent qu’on exagère, mais le malaise grandit. L’image du “posh boy” de 20 ans, ex-Rugby School, colle décidément mal avec celle d’un leader.
Et sur le terrain ? Pas mieux
Malgré le buzz, les Lions ont arraché la victoire sans convaincre. Heureusement, Jamie Osborne s’est fendu d’un doublé pour sa première apparition sous le maillot.
Mais la prestation d’ensemble reste fade, et les excès de Pollock masquent à peine les manques du groupe. Impossible pour l’instant de savoir si la suite de la tournée tournera au fiasco ou à la rédemption.
Faut-il vraiment compter sur lui ?
Ce nouvel épisode pose la question : Pollock est-il un futur cadre des Lions ou juste une tête brûlée sur qui on ne peut pas miser ?
Avec déjà deux bagarres en deux mois, il commence à lasser tout le monde, coéquipiers comme adversaires. La tournée australienne pourrait bien tourner à la leçon de vie pour le flanker… ou à la sortie par la petite porte.
Source principale : L’Équipe, relu avec les réactions bien salées venues d’Extra.ie
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO