Il pensait devenir fou. Andy Hampton, 55 ans, commence à ressentir des signes de confusion, de la fatigue et des pertes de mémoire. Au fil du temps, son état empire et il commence à devenir paranoïaque allant jusqu’à être convaincu que sa femme entretenait une liaison avec un autre homme.

Après une période de confusion mentale intense et de dépression sévère, les médecins lui diagnostiquent une infection en mai 2023, raconte le site internet Mirror. « Je pensais qu’Andy traversait une crise de la quarantaine ou une dépression nerveuse. Sa paranoïa l’a poussé à croire des choses qui n’étaient pas vraies. Il soupçonnait même que j’avais une liaison. Il n’arrêtait pas de dire qu’il savait que tout cela n’était que dans sa tête, mais qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’y penser », confie sa femme.

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Les symptômes ne s’apaisent pas et il consulte une nouvelle fois son médecin généraliste. Ce dernier réalise un scanner qui dévoile la présence d’une tumeur cérébrale. Les examens montrent que la tumeur mesure 7,5 cm sur 8,1 cm. Andy Hampton apprend alors qu’il souffre d’un glioblastome de grade 4.

« Nous étions déterminés à le combattre »

« Le pronostic initial était dévastateur, les médecins nous ont dit qu’Andy n’avait plus que trois mois à vivre. J’étais sous le choc, nous étions tous les deux sans voix, ils nous ont donné des dépliants, mais Andy ne voulait pas les lire, il s’est simplement fermé. D’une certaine manière, c’était un soulagement de savoir que ce que nous vivions n’était ni le fruit de notre imagination ni un échec conjugal. Nous étions déterminés à le combattre », raconte son épouse.

Le 31 mai 2023, Andy subit une intervention chirurgicale afin de retirer 95 % de la tumeur puis six semaines de radiothérapie et de chimiothérapie. « La convalescence a connu des revers, mais nous étions si heureux que l’opération se soit bien passée que nous pensions que le pire était passé et que nous pouvions enfin retrouver une vie normale. À notre retour à la maison, Andy avait changé. Il n’était plus l’homme que j’avais épousé, non pas parce qu’il ne nous aimait plus, mais parce que son cerveau ne lui permettait plus de le montrer ».

Des changements de personnalité

Au début, son état s’améliore et les résultats sont encourageants. Mais à Noël 2024, la situation se dégrade et Andy commence à avoir un comportement incohérent. Un examen de routine ne révèle aucune croissance tumorale et les changements de personnalité d’Andy sont attribués à une accumulation de liquide dans son cerveau.

Après avoir subi une crise d’épilepsie de trois heures, une IRM révèle une hémorragie cérébrale, l’apparition de deux nouvelles tumeurs et des caillots sanguins dans ses poumons. « C’est à ce moment-là que mon monde s’est effondré. Je ne savais plus quoi dire ni quoi faire, je me sentais impuissante. Je faisais de mon mieux pour être là pour Andy. Mais je savais que je le perdais », confie Gemma. Son mari est décédé le 6 mai 2025.

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Le glioblastome est une tumeur cérébrale agressive qui touche chaque année environ 3 500 personnes en France, rapporte le site internet Elsan. D’après les données de ce même site internet, « la survie nette à cinq ans est estimée à seulement 7 %, et la survie médiane après diagnostic atteint environ 14 mois, malgré un traitement optimal ». A un an, la survie est plus favorable, avec plus de 50 % des patients encore en vie un an après le diagnostic.