Avant la loi Duplomb, d’autres pétitions avaient dépassé les centaines de milliers de signatures pour des causes diverses. Celles-ci se heurtent parfois à un manque de volonté politique.

L’effet boule de neige. Deux jours après son lancement le 10 juillet, la pétition contre la loi Duplomb comptait déjà 100.000 signatures. Au bout de dix jours, 500.000. Depuis dimanche, près d’un million de citoyens ont encore ajouté leur nom sous le texte s’opposant à la réintroduction de l’acétamipride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit depuis 2018 en France mais autorisé en Europe jusqu’en 2033. Si bien qu’à ce jour, la pétition postée sur le site de l’Assemblée nationale dépasse 1,5 million de signatures.

Un succès inédit ? Pas exactement. Avant la loi Duplomb, d’autres projets de loi ou décisions de l’exécutif avaient généré une opposition citoyenne massive par le biais de pétitions. Jusqu’à présent, le record de signatures sur le site parlementaire revenait à la pétition contre la BRAV-M, en 2023. Quelque 264.000 signataires avaient réclamé la dissolution de cette brigade de répression, accusée de violences policières. Elle n’avait toutefois pas atteint…

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Le Figaro

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