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Le bras de fer se poursuit, alors que la date butoir du 1er août, celle à partir de laquelle Donald Trump pourrait imposer une surtaxe de 30% sur tous les produits européens, approche. Jusqu’au bout, la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept, espère une «solution négociée» qui ferait moins mal. Mais Donald Trump n’est visiblement pas prêt à lâcher du lest. Du coup, la riposte de l’UE se prépare de plus belle. Les couteaux s’aiguisent. Et le «bazooka économique» pointe le bout de son nez. Une arme encore jamais dégainée.
«Bazooka»? Il s’agit d’un nouvel instrument anti-coercition (ACI) de l’UE, censé être activé une fois les voies diplomatiques épuisées. L’ACI est entré en vigueur en novembre 2023, après un épisode de coercition chinoise contre la Lituanie qui venait d’accueillir une délégation de Taïwan. Si l’UE a établi deux listes de produits américains, allant du bourbon aux Boeing, en passant par les jeans, qui pourraient subir des surtaxes comme mesures de représailles, le mécanisme juridique et commercial permettrait d’aller plus loin.