L’application de droits de douane de 30% sur l’aéronautique dégraderait fortement l’écart de compétitivité avec les concurrents américains du constructeur des avions d’affaires Falcon.
C’est dans un environnement marqué par une forte incertitude, et cela sur tous les fronts, que Dassault Aviation* a présenté, ce mardi, ses résultats semestriels 2025. «Nous évoluons dans un contexte géopolitique marqué par la poursuite de la guerre en Ukraine et de l’aggravation des tensions au Moyen-Orient», a rappelé Éric Trappier, PDG du groupe français, en préambule. «En France, le budget des armées devrait augmenter, ce qui a été confirmé par le président de la République et le premier ministre… sous réserve d’avoir un budget voté par l’Assemblée nationale. Et face aux droits de douane de Donald Trump, nous sommes en attente du résultat final des négociations entre l’Europe et les États-Unis. Toute taxation en plus sur les avions français aggraverait les problèmes de compétitivité qui sont déjà en faveur des avions américains.»
Difficile, dans ce cadre, de se projeter alors que Washington menace d’appliquer des taxes de 30% sur tous les produits européens exportés aux États-Unis…
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