À la mi-avril, une infirmière a subi une agression particulièrement grave à la prison des Baumettes de Marseille. Elle dénonce des failles en matière de sécurité, mais aussi dans l’accompagnement de la part de son employeur, l’assistance publique-hôpitaux de Marseille.
Treize secondes. Il n’a pas fallu plus longtemps pour que la vie de C., infirmière en psychiatrie, chavire. Le 15 avril à 16 h 30, elle subit un viol dans le service médico-psychologique régional des hôpitaux sud de Marseille situé à la prison des Baumettes. Cet après-midi-là, l’équipe fonctionne en sous-effectif. Un instant, C. se retrouve seule avec un patient qui en profite pour lui sauter dessus. Malgré l’intervention rapide des agents pénitentiaires pour maîtriser son agresseur, elle croit mourir : “Je leur suis profondément reconnaissante d’être en vie. Je suis convaincue que si cette agression avait eu lieu dans une chambre d’hôpital, je n’en serais pas sortie vivante.” Quatre mois plus tard, cette sensation de mort imminente persiste, un stress …
VOUS VOULEZ LIRE LA SUITE ?
CET ÉTÉ,
MARSACTU EST À