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Encore dix jours et Friedrich Merz pourra prendre ses premières vacances en tant que chancelier, presque trois mois après son élection à la tête d’une nouvelle «grande coalition». Mais avant cela, il reçoit ce mercredi le président français, Emmanuel Macron, à Berlin, pour une visite de travail visant à préparer leur conseil ministériel franco-allemand de la fin août. Les dossiers à évoquer sont pléthores, entre le conflit douanier avec Washington, la politique vis-à-vis de la Chine, l’aide à l’Ukraine et la synchronisation de l’agenda franco-allemand sur les questions de compétitivité et de défense européenne.
Avec cette visite présidentielle et l’arrivée prochaine des vacances se clôturera une première séquence gouvernementale marquée, pour Friedrich Merz, par un très fort accent mis sur la politique étrangère. Il a ainsi multiplié les visites, à Paris, Varsovie, Kiev, Helsinki, Londres, Bruxelles, au Canada pour le sommet du G7, et à Washington pour une rencontre avec Donald Trump. Certes, ses prédécesseurs au poste de chancelier ont, eux aussi, été actifs sur la scène internationale mais rarement avec une telle intensité dès le début de leurs mandats. Conséquence, Friedrich Merz est qualifié de «chancelier des affaires étrangères», un surnom qu’il goutterait peu.